L'enclave ma envoyer : 55 missions depuis mon arrivée à Montréal le : 21/10/2018 Je joue : Ian Somerhalder
Look at the bottom of my soul, you will fall lower than you are already. Gabriel posté Dim 21 Oct - 14:20
GABRIEL SPECTOR ×
GAB
500 ANS
AMÉRICAIN
CANADA
CÉLIBATAIRE
HÉTÉROSEXUEL
STATUT/JOB
SON OF ANARCHY/VAMPIRE DIRUNE
CHARISMATIQUE
ÉGOÏSTE
Il avait un frère, qui est mort depuis maintenant des siècles, enfin du moins c'est ce que Gabriel croit. / Il tient une boîte de strip-tease, le Devil's Arm. Ou des choses pas très catholiques se passent. / Il adore le bourbon et les jolies femmes. / Il est très égoïste et ne pense en aucun cas aux autres. / Les règles c'est lui qui les fixe et personne d'autre. / Tuer des humains est une de ces passes temps favoris. / Il est infidèle et n'a pas envie de se mettre en couple. / C'est un vampire diurne depuis peu de temps. / Il est riche. / Il ne boit que du sang humain qui vient de la source, très rarement des poches de sang / Il regrette quelquefois de n'avoir jamais dit en revoir à son frère et à sa mère. / La noirceur de son cœur est à cause de son père et de la mort de Skyla.
L'enclave ma envoyer : 55 missions depuis mon arrivée à Montréal le : 21/10/2018 Je joue : Ian Somerhalder
Re: Look at the bottom of my soul, you will fall lower than you are already. Gabriel posté Dim 21 Oct - 14:21
HISTOIRE
Assis par terre, mes pieds près de ma poitrine, la tête entre mes bras et mes jambes. J'attendais, j'attendais ce moment fatidique où j'allais entendre les marches en bois grincer. Ce même bruit, qui me faisait autant peur, à chaque fois, qui irisait mes poils, qui me faisait avoir des sueurs froides et qui me terrorisait. Chaque fois que j'entendais ce bruit, j'étais toujours dans la même position, dans le noir complet. Ainsi avec la lumière qui sortait de dessous la porte, je savais qu'il était là, tout près, je voyais son ombre. Ma mère était en bas, déjà avec les yeux pleins de larmes et intérieurement voir ma mère dans cet état était très dur pour un petit garçon de huit ans. Je savais pertinemment ce qu'il venait de se passer avant qu'il ne monte dans ma chambre. Je savais ce que ma mère avait subi, car chaque soir, en rentrant, c'était toujours la même chose. À force, c'était comme si on attendait notre sentence.
Doucement, il montait les marches qui grinçaient sous son poids, les pas étaient lents. Comme si, il savait très bien que cela me terrorisait, qu'il savait que j'étais en train de me recroqueviller sur moi. L'ombre était ensuite arrivée, la porte s'était ouverte et je pouvais voir le visage de mon père. De ce géniteur qui n'aurait jamais dû donner la vie, qui n'aurait jamais dû être avec ma mère. Je le détestais, de toute mon âme, de toutes mes forces. C'était un monstre, comment pouvait-il faire une chose pareille à sa propre famille. Faire régner une peur qui vous glace littéralement sur place.
J'avais comme à mon habitude cachée mon frère, je ne voulais pas que ce connard touche a un cheveu de mon frère. Il était toujours à la même place et mon père n'arrivait jamais à l'atteindre. Je ne pouvais pas concevoir cette façon d'être. Mon frère, qui était de cinq ans plus petit que moi, était caché à l'intérieur d'un mur. C'était en jouant tous les deux que j'avais vu qu'il y avait comme une pièce secrète, j'avais donc enlevé quelques planches pour le protéger. Mon père n'avait jamais trouvé cette cacher et heureusement. Il était donc devant moi, un silence de mort, c'était installé dans la pièce. Je savais qu'il était furieux que mon frère ne soit pas là. "Où est ton frère !" Sa voix grave venait de rompre le silence. Moi en revanche, pas un mot n'était sorti de ma bouche. Ce qui avait le don de l'énerver encore plus. Il m'avait soulevé de terre et me secouait comme un vulgaire chiffon. "Je t'ai demandé quelque chose petit merdeux." Toujours aucun son, il me balançait à terre et me ruait de coup. J'étais encore bien trop petit pour riposter ou faire quelque chose. Mais un jour, un jour, j'allais lui rendre la monnaie de sa pièce et ce jour-là, il va comprendre la souffrance qu'il nous a fait endurer !
En ce temps, le monde n'était pas celui que tout le monde connaît, il était difficile, voire même horrible. Les enfants sont dans l'obligation de travailler et surtout les hommes. Quand mon père partait au travail, c'était nos moments de répit, nos moments où on était l'espace de quelques heures une famille. Je prenais le rôle de mon père quand il n'était pas là. J'essayais d'aider ma famille comme je le pouvais. Ce qui n'était, en aucun cas facile, mais je me devais de le faire, c'était le rôle du grand-frère.
Avec l'âge et la maturité, je n'étais pas loin de pouvoir appliquer ma vengeance sur mon père enfin cet inconnu. Je ne pouvais pas le qualifier de père, car il ne l'avait jamais été pour personne. Ce n'était juste qu'un lâcheur. Avec le peu d'agents que je me faisais, j'avais décidé d'emmener loin ma mère et mon frère. J'avais construit une petite maison, rien de bien extravagant. Mais au moins je savais que mon père ne pourrait plus lever la main sur nous. Je n'avais que vingt ans à l'époque et j'agissais comme quelqu'un qui avait déjà de l'expérience. Ma mère nous avait appris à lire et a écrit. Le visage de ma mère et de mon frère avait littéralement changé, la peur, avait laissé place à des sourires. C'était tout ce que je voulais pour ma famille. Je surveillais toujours les fait et gestes de mon géniteur, je ne voulais en aucun cas qu'il ne meure. Je voulais que ce soient mes propres mains qui lui enlèvent la vie.
En l'espace de dix ans, j'avais fait la rencontre d'une jeune femme, Skyla, une femme magnifique. J'étais tombé fou amoureux d'elle, de ses courbes, de son visage, de tout. Je n'avais d'ailleurs pas tardé à comprendre sa vraie nature, elle était une vampire. Au début, je ne pouvais pas croire que cela existait, c'était totalement étrange. Pourtant, c'était la stricte vérité, les vampires et tout le reste existait bel et bien. Je voulais devenir cette créature, je voulais devenir comme elle. Au début, elle était très réticente à l'idée de me donner ce que je voulais, mais par la suite elle a fait de moi un vampire. Je pouvais passer le reste de l'éternité à ses côtés, elle venait de me donner quelque chose d'inestimable. Mais aussi un très bon moyen de me venger de mon géniteur. Malheureusement les choses ne se sont pas passé comme prévu. Mon géniteur a appris que j'avais quelqu'un dans ma vie. Que j'étais enfin heureux, ce qui ne lui plaisait en rien. Il avait donc réussi par je ne savais pas qu'elle moyenne de mettre fin à la vie de Skyla. À cet instant précis, mon cœur n'était plus ce qu'il avait été par le passé. C'était comme si, il avait été arraché de ma poitrine. Je n'avais plus aucun sentiment, plus de culpabilité, j'étais devenu quelqu'une de complètement vide. J'avais éteint mes émotions et les avais enfouis au plus profond de moi-même.
Une nuit, j'avais attrapé mon géniteur et à ce moment-là, je savais qu'il allait passer les heures les plus longues de toute sa misérable vie. Dans la cave d'une maison abandonnée, je l'avais attaché fermement à une chaise. Ma rage était très grande et des choses horribles me passaient par la tête. Des moyens de torture, je voulais le faire souffrir avant de le tuer. "Depuis toutes ses années, j'attends ce moment !" Je le regardais, assis, à essayer de se détacher. "Tu aurais vu le regard de Skyla quand elle est morte !" Ma rage montait de plus en plus, il n'avait aucunement le droit de parler d'elle. Je me levais, détachais une planche de bois où il y avait des clous rouillés et le frappait avec. Il hurlait de douleur et cela ne faisait que renforcer mon bien-être. Je voulais qu'il souffre, je voulais qu'il hurle et qu'il me supplie d'arrêter. Mais il était toujours là à me dire des choses affreuses. Skyla m'avait appris à me contrôler à la vue du sang humain, de résister, elle m'avait appris beaucoup de choses avant de mourir. "Je n'ai jamais voulu de famille, tu n'étais rien pour moi, tout comme ta misérable mère et ton frère." Je serrais tellement fort le bout de bois qui était entre mes mains qu'il avait explosées. "ALORS POURQUOI TU N'ES SIMPLEMENT PAS PARTIE !" Je hurlais de rage. "Parce que c'était beaucoup trop beau de vous voir avec la peur sur le visage." J'avais pris les morceaux de bois à terre pour lui planter dans la jambe. Je ne voulais plus qu'il ne parle, je ne voulais plus entendre un mot de sa bouche. J'avais donc déboîté sa mâchoire et l'avaient torturé pendant des heures peut-être des jours, je ne savais pas, avant de le tuer. Depuis ce jour, je n'étais plus le même homme.
J'avais pris toutes les économies de mon père et les miennes avant de les donner à ma mère et mon frère. J'avais déposé l'argent sur la table avec une lettre sur la table, avant de disparaître pour toujours. Pendant près de cinq cents ans, j'avais parcouru la planète en long en large et en travers sans jamais me retourner. J'avais eu les plus belles créatures dans mon lit, j'avais fait de ma vie une vraie boucherie. J'avais toujours agi sous mes conditions, même si des règles avaient été imposés par l'enclave. J'étais venu m'installer au Canada, cela faisait deux siècles que je n'avais pas remis les pieds là-bas. J'avais ouvert ma boîte de strip-tease le Devil's Arm. J'avais d'ailleurs même tué récemment un Shadowhunter en le vidant de son sang. Pour une raison que j'ignore, je pouvais à présent marcher à la lumière du jour après cinq cents ans à rester dans le noir. À ne sortir que la nuit. Ma nouvelle vie à la lumière du jour ne faisait que commencer et elle risquait d'être extrêmement mouvementé.