Porteuse de conseil, c’est ce qu’on a tendance à dire, une expression qu’il lui arrive d’entendre ou quand il se la rabâche lui-même, quand ça lui chante. Tournant à plusieurs reprises dans son lit, fixant en continuité le plafond. Il perçoit des étoiles que ses parents lui avaient collé au plafond quelques jours après qu’il est du dormir seul dans sa chambre, dans ce dortoir. Un cadeau de sa mère, Lisandro aimait voir les étoiles dans le ciel, quand il était enfant, seul ou bien avec sa grande sœur. Dorénavant, il les observe en solitaire sans que sa sœur ne soit là. Perdue et « tuée », lors d’une mission, enfin pour lui, ce n’est qu’une supposition, rien n’est encore confirmé. La douleur, elle, est bien ancrée en lui depuis la perte et la disparition de sa sœur Astoria. Les cauchemars ne sont pas là cette nuit, mais l’insomnie, elle, est bien présente. Lisandro décide de se lever, car il n’arrive plus à supporter de tourné-viré dans son lit. Enfilant une veste de sport, en plus. Se trouvant en jogging, t-shirt et sa veste en plus. Lisandro enfile ses chaussures, enfin un genre de « chausson d’intérieur ». Rien de vraiment important ou de tape à l’œil. Débranchant son portable, fixant l’écran de veille qui affiche au moins, 3 heures du matin. Tout le monde doit dormir vu l’heure, même s’il sait que parfois, d’autres chasseurs d’ombres peuvent être debout la nuit, quand ils ne trouvent pas le sommeil, mais pas que, bien évidemment.

Le plus silencieux possible, il traverse le couloir avant d’arriver devant la salle d’entraînement. Lisandro perçoit des bruits, il ne tarde pas à jeter un œil, entre la porte entrouverte. Il voit Aislinn en plein entraînement. Il entre sans vraiment avoir le temps de signaler sa présence. Puisqu’à ce moment-là, elle vient de « démonter » le sac qui n’avait rien demandé. Souvent, les chasseurs d’ombres le malmènent et c’est visible à vue d’œil, quand on l’observe avec plus d’intérêt. Lisandro avance tout en lui répondant. - « Désolé, j’aurai dû signaler ma présence aussi. » -. Prenant le rouleau de scotch bien solide et peu esthétique, mais l’essentiel, c’est avant tout son niveau de solidité et de résistance. Lisandro en coupe un bout, à la bonne dimension, le collant ou il y avait l’impact comme il faut, avant de reposer le rouleur dans sa place attitré d’origine. - « Comme neuf. » -. Lisandro décide de s’asseoir sur un genre de « pouf », rien d’extraordinaire, mais ma fois nécessaire, quand on veut se poser un peu. Sentant à sa voix, la curiosité de la jeune femme. - « Oui, pour ne pas changer. Et toi ? Séance d’entraînement en cette heure tardive peut-être ? » -. Curieux, tout comme elle, mais tout en se contenant, quand il ne se lasse pas de le faire. Aislinn est devenue une amie, assez rapidement, ce qui n’est jamais facile avec Lisandro. Son caractère n’est pas des plus simples. N’étant pas du genre à être un homme « social » de base, mais ‘est encore pire depuis qu’il a « perdu » sa sœur. Depuis, il se voit souvent comme une cause perdue, mais il reste une cause aussi et il lui faut ce genre de « cadre, pour rester dans la place, ça lui permet avant tout de continuer et de tenir, malgré tout.

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( Pando )